L’histoire de notre village est très riche. Vous retrouverez des points historiques expliquant le passé et la vie de La Ferté-Saint-Cyr. N’hésitez pas à venir partager vos connaissances, nous serons ravis de venir l’intégrer sur notre site pour la faire partager à tous. Nous pouvons aussi ajouter les photos du village que vous possédez…
Découvrez l’histoire de notre commune au travers …
Des documents révèlent l’existence de ce lieu (la commune) à partir du Xème siècle.
Au XIème siècle, il dépendait de la Seigneurie de Meung-sur-Loire et était connu sous le nom de La Ferté-Saint-Hubert. Les oignons que l’on y cultivait étaient très réputés sous le règne de François Ier, et l’on y évoquait aussi pour les comparer au même niveau, ceux de Corbeil en Ile-de-France qui détenaient déjà leur cru, si bien que les cuisiniers royaux du château de Chambord finirent à ne plus parler que des oignons de La Ferté-Saint-Hubert, en les nommant ceux de La Ferté-aux-Oignons.
Ce village qui était aussi une baronnie vit le jour d’une personnalité marquante : François de Beauvillier issu de la lignée des barons propriétaires et dépositaires de La Ferté.
Devant les confusions d’appellations engendrées sous les règnes de François Ier et d’Henri II, François de Beauvillier décida de baptiser cette paroisse du nom de La-Ferté-Saint-Aignan en 1563, en référence du petit duché de Saint-Aignan-sur-Cher dont il reçu le titre de Duc par Henri III et dont il fit par la même occasion l’acquisition.
Entre 1770 et 1783, le descendant héritier de la famille Beauvillier, le Comte de Pestre de Sénef (ou Senneflé) donna à La Ferté-Saint-Aignan le nom de La Ferté-Pestre.
La paroisse gardera ce nom jusqu’en mars 1853 où suivant le changement de statut de l’état civil du 04 septembre 1792 de la Convention, de paroisse en commune, ainsi que des bouleversements qui en suivirent, les conseils municipaux des communes de Semblecy, Saint-Cyr et du bourg de La Ferté, décidèrent de les fondre en une seule nouvelle commune portant désormais le nom de La Ferté-Saint-Cyr en 1853.
Depuis l’été 2013, les communes du Grand Chambord se sont parées de nouveaux panneaux d’information patrimoniale intitulés « Histoire au fil des rues® ».
L’Histoire au fil des rues, c’est un musée à ciel ouvert, un parcours piétons sous forme de visite libre, mais guidée par le jalonnement de panonceaux numérotés, destinés aux habitants et visiteurs de villes historiques.
Chaque panneau illustre l’histoire des gens, des savoir-faire et des lieux au 20ème siècle, à l’aide de cartes postales et photographies anciennes. L’élaboration des contenus a représenté un travail de longue haleine, rendu possible grâce à la participation des habitants pour la collecte des photos et cartes postales anciennes, le recueil des témoignages, la recherche dans les archives…
Le parcours « Histoire au fil des rues® », c’est donc l’occasion pour les communes de mieux faire connaître le patrimoine local, et de replacer l’Histoire dans son contexte grâce à des photographies dont l’angle de vue est juxtaposé à l’aspect actuel du village. Et pour les habitants, c’est l’occasion de « découvrir son village autrement ». Leur faire remarquer une demeure, un site, un monument devant lequel ils sont passés maintes fois sans y prêter attention.
Alors ouvrez l’œil, et partez à la (re)découverte de votre village !
- Claude de BEAUVILLIERS (1573-1626), abbesse élue de l’abbaye de Montmartre à 17 ans, l’année suivante maîtresse éphémère du roi Henri IV, puis par don de celui-ci, abbesse de l’Abbaye du Pont-aux-Choux en 1594 où elle est morte le 20 janvier 1626.
- Marie de BEAUVILLIERS (1574-1657), abbesse réformatrice de l’abbaye de Montmartre, nommée par le roi Henri IV. Elle y est morte et inhumée le 21 avril 1657.
- Le Père Daniel BROTTIER* (1876-1936), est né le 07 septembre 1876 à La Ferté-Saint-Cyr.
Un jour du haut de ses 5 ans, il dit à sa mère « je serai Pape ». Sa mère lui répondit : « avant d’être Pape, il faut être prêtre », et Daniel répondit « Eh bien, je serai prêtre ! » Daniel appartenait à une famille profondément chrétienne.
Quelques mois après sa première communion, en octobre 1887, il entre au petit séminaire de Blois.
Daniel BROTTIER fut ordonné prêtre le 22 octobre 1899 à l’âge de 23 ans. Pendant 4 ans au collège de Pontlevoy, l’abbé BROTTIER se mets au service des adolescents.
Le 26 novembre 1903 il arrive à Dakar et deviendra missionnaire au Sénégal. Le 02 août 1914 il s’engage comme infirmier, son courage et son dévouement et aussi la « Providence » firent de lui un aumonier légendaire.
En novembre 1923, le bon père BROTTIER s’installe à Auteuil pour continuer l’œuvre de l’Abbé ROUSSEL, et voulut apprendre aux orphelins d’Auteuil des métiers afin de les sortir de la misère.
En janvier 1936, 1 200 orphelins étaient répartis dans 15 maisons. Il y a aujourd’hui des milliers de jeunes dans 150 établissements : œuvre d’éducation, de formation professionnelle et morale. Son nom est associé à l’U.N.C. (Union Nationale des Combattants) qu’il fonda en 1919.
Le Père Daniel BROTTIER fut béatifié à Saint Pierre de Rome par le Pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984.
(*référence livre « Patrimoine dans votre commune », n°28, La Ferté-Saint-Cyr, CDPA 41)
Suite au débarquement du 6 juin 1944, il fallait ralentir l’arrivée des renforts allemands venant du sud. A cette époque, la gare de Vierzon était un nœud ferroviaire stratégique et le commandement a décidé le bombardement de cette zone. Cette nuit du 30 juin au 1er juillet fut pour la population un vrai cauchemar durant de longues heures.
Les 106 appareils, chargés de 11 bombes de 500 kg et 4 de 250 kg décolleront vers 21 h des bases du yorkshire et survoleront Fécamp, Châteaudun avant d’atteindre Vierzon, mais la DCA allemande était présente avec quelques avions de chasse.
Le premier appareil est tombé aux Mazeaux. Il faisait partie de l’escadrille des « Tâches spéciales » et procédait au marquage des cibles. L’avion abattu a piqué dans un sol argileux où il s’est complètement enfoncé. L’équipage composé de six Anglais et un Canadien ont péri.
Le deuxième Lancaster fut également abattu sur la route du retour. Il s’écrasa dans le Grand Étang, l’équipage composé de cinq Australiens d’un Anglais d’un Canadien ont péri. Lors de ce raid, 86 aviateurs et 50 civils ont laissé leur vie.
Une lourde série pour la commune…
D’autres événements sont survenus à La Ferté-Saint-Cyr avant et après ces crashes.
En 1940, au moment de la débâcle, douze personnes tuées lors d’un bombardement à « La Malrue », puis, le 8 juin 1944, la chute d’un avion anglais à « La Maison-Neuve », avec sept aviateurs dont cinq Australiens et un Anglais, puis, le 26 juillet, un bimoteur ravitailleur qui s’abat également au même endroit faisant cinq nouvelles victimes.
Sans oublier les cinq hommes lâchement assassinés par les Allemands le 22 août 1944, ainsi que les Fertois tués lors des bombardements de Beaugency et d’Orléans. Ainsi, ce sont 51 vies qui ont été détruites sur ce territoire.
Au cimetière de la commune, sur les tombes de ces aviateur inhumés, on peut lire ces épitaphes : « Dites à l’Angleterre qu’il mourut pour elle et qu’il repose satisfait» ou encore « Aucun homme n’eut plus grand amour que celui qui donna sa vie pour ses amis.»
Vous pourrez retrouver, en photos, sur les lieux de chutes des monuments aux Morts ainsi que des restes d’avion.